et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu.

Hénoch est cité parmi les grands héros de la foi énumérés dans le chapitre 11 de l’épitre aux Hébreux. Le nom du Hénoch en question nous ramène jusqu’au passé lointain de Genèse. Si nous lisons attentivement le chapitre 5 de Genèse, nous constatons qu’Hénoch était né bien avant le déluge et qu’en fait, il était l’arrière-grand-père de Noé, l’homme qui plus tard allait construire l’arche en préparation du déluge et qui allait sauver toute sa famille en obéissant à la voix de l’Eternel.

Hénoch nous est présenté de la manière suivante: « Hénoch, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah. Hénoch, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours d’Hénoch furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoch marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. » (Genèse 5.21 à 24)

A ce qu’il parait, Hénoch menait une vie normale de famille, il engendrait des fils et des filles. Mais à deux reprises, il est mentionné que Hénoch marcha avec Dieu. Son premier fils Metuschélah a atteint l’âge extrême de 969 ans. Je m’imagine que sa vie était si longue et paisible, parce qu’il vivait en harmonie avec ses parents et sous la bénédiction de son père Hénoch qui marchait avec Dieu. (Cette circonstance nous rappelle le premier commande­ment avec une promesse: « Honore ton père et ta mère, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. »)

La vie de Hénoch n’était pas aussi longue que celle de son fils, car à un certain moment, il ne fut plus, parce que Dieu le prit. Le passage en Hébreux 11,5 ajoute, car avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu.

J’aime m’imaginer comment Hénoch a pu marcher avec Dieu et recevoir ce témoignage favorable. Qui d’entre nous n’aimerait pas plaire à Dieu ? Le verset 6 de Hébreux 11 nous explique: « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

La foi est une affaire de cœur. On ne peut pas mettre sa foi en quelqu’un, qu’on n’aime pas. On ne doit pas non plus mettre sa foi en quelqu’un qui n’est pas digne de confiance. La foi est le signe d’une saine relation entre deux partenaires. Hénoch vivait en alliance avec l’Eternel. Il marchait avec Dieu. Cette proximité de vie avec Dieu lui a valu une grande récompense: Il n’a pas connu les aiguillons de la mort. Il n’est pas parti pour entrer dans le séjour des morts. Dieu l’a enlevé directement afin qu’il passe l’éternité avec lui…

Revenons à notre temps, au temps de la Nouvelle Alliance!

Savez-vous, que par la foi en Jésus-Christ nous avons la promesse de ne pas voir la mort? En 1Corinthiens 15,55, l’apôtre Paul jubile : « O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? » Et il continue, en expliquant en 1Corinthiens 15,56 et 57: « L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ! »

L’aiguillon de la mort, c’est le péché. Mais Jésus s’est donné en sacrifice pour nos péchés et la puissance du péché, pour nous donner la vie éternelle.

Comprenons-nous que notre existence sur cette terre est éphémère, passagère… il y a une vie bien plus grandiose, plus brillante, qui nous est donné: la vie éternelle.

Jésus-Christ nous le dit lui-même en Jean 8.51:

En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.