L’épitre aux Galates a été écrite par l’apôtre Paul, qui est d’ailleurs l’auteur de la plupart des épitres du Nouveau Testament. Il était un homme extraordinaire, plein de connaissances et de zèle, même avant sa conversion. Suite à l’apparition de Jésus sur la route vers Damas, il a consacré toute sa vie à Jésus-Christ et l’a passée à répandre l’Evangile sans repos.

Vers la fin de l’épitre aux Galates, Paul fait cette mention remarquable : … « je porte sur mon corps les marques de Jésus ».

Ses lettres nous apprennent que l’annonce du message de Jésus lui a coûté cher. Dans 2Corinthiens 4,7-18, il décrit son ministère et mentionne combien il a dû souffrir à cause du nom de Jésus, mais en même temps, il est très conscient que toutes ces souffrances en valent la peine:

« Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous. Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l’Écriture: J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé! nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons, sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du temps présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

Est-ce que vous ressentez l’intensité de la foi de l’apôtre Paul, quand il parle. Il a souffert, il continue de souffrir, mais rien ne va l’éloigner de sa certitude et de sa consécration à son Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi il peut dire: … « je porte sur mon corps les marques de Jésus ».

Quelles sont les marques que nous portons? Les marques de la convoitise, les marques de la jalousie? les marques de chercher à réussir dans la vie? Les marques de vouloir s’enrichir, de devenir une vedette?

Jésus nous dit en Marc 8,34-37:  Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme? Que donnerait un homme en échange de son âme?

Celui qui cherchera à sauver sa vie, la perdra.