Ce verset se trouve dans l’éminent chapitre 15 de l’épitre de Paul aux 1Corinthiens qui nous explique notre foi en Jésus-Christ concernant la résurrection des morts.
Ce verset nous dit ceci :
Si nous sommes venus à la foi en Jésus-Christ afin d’avoir une vie meilleure ici sur terre, sans nous soucier de la vie après la mort, nous n’avons rien compris de ce que Jésus est venu faire pour nous.
La plupart de nous sait et croit qu’il y a un monde invisible qui peut nous influencer pour le bien ou le mal dans cette vie.
Mais une moindre partie entre ceux-là pense à l’au-delà de cette vie, à l’Eternité, alors que la Parole nous dit clairement que Jésus est venu pour nous donner la vie éternelle en mourant à notre place pour nos péchés et en ressuscitant de la mort le troisième jour. C’est Jésus lui-même qui nous l’assure (Jean 5,24: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie»).
Or, la plupart entre ceux qui se disent chrétiens, mène une vie comme s’il n’y avait pas un au-delà. Les problèmes de cette vie sur terre sont si pressants qu’on se limite à demander au Seigneur de nous aider dans cette vie.
Quant aux non-croyants, eux se limitent strictement aux affaires de cette vie et ne se posent pas de questions sur Dieu ou sur une vie après la mort.
Du temps de Jésus-Christ, il y avait aussi des gens qui refusaient de croire à la résurrection des morts, et l’apôtre Paul leur pose cette question (1Corinthiens 15,12-14): « Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts? S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. »
La Résurrection de Jésus-Christ est le fondement central de notre foi. La résurrection de Jésus est la preuve que nos péchés sont pardonnés et que tout ce que la Parole enseigne sur la vie éternelle est véridique.
Jusqu’à aujourd’hui, la fête de Pâques reste la plus haute fête commémorative de l’année dans le calendrier chrétien.
C’est pourquoi l’apôtre Paul insiste tellement sur ce fait. En 1Corinthiens 15,17-19, il continue: « Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. »
L’apôtre Paul brûle pour sa cause. Pour mieux faire comprendre aux Corinthiens l’importance de la résurrection de Jésus-Christ, il leur en donne les preuves en 1Corinthiens 15,3-7: « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; et qu’il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.»
Comme si ces preuves ne suffisaient pas encore, il donne comme preuve sa foi invincible et son engagement personnel (1Corinthiens 15,30-32): « Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril? Chaque jour je suis exposé à la mort, je l’atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur. Si c’est dans des vues humaines que j’ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m’en revient-il? Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. »
Cette dernière citation (Esaïe 22,13) doit nous interpeller. Si la vie terminait avec la mort physique d’une personne, pourquoi se soucier de quoi que ce soit ? Cherchons à vivre le mieux possible, ne nous occupons pas de sanctification ou de comportement moral; ne pratiquons pas l’amour du prochain, la maîtrise de soi, ne nous occupons pas de bienfaisance ou de libéralité: mangeons, buvons… car à la fin, nous tous mourrons.
Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
1Corinthiens 15.20