Pour l’amour de Sion je ne me tairai point…

pour l’amour de Jérusalem je ne prendrai point de repos,
jusqu’à ce que son salut paraisse, comme l’aurore,
et sa délivrance, comme un flambeau qui s’allume. Esaïe 62,1

Voici le cœur d’un grand prophète de l’Ancien Testament! Par ces paroles, Esaïe exprime sa passion pour l’Eternel, son amour pour le peuple choisi de Dieu.
Il n’accepte pas de rester dans son confort, de se taire pour s’adonner à ses propres activités. Il fait du désir de Dieu son propre désir: de voir son peuple sauvé et délivré.
Un autre grand prophète, Jérémie, s’écrie: Si je dis, je ne ferai plus mention de Lui, je ne parlerai plus en Son nom, il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Jérémie 20,9.

Tout vrai homme de Dieu est un homme de passion. Il a la passion des choses de Dieu. Il a la passion des âmes. Il désire le salut pour tous ceux qui l’entourent.
David était un tel homme. Il a même accepté d’être rejeté par ses proches: Je suis devenu un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison me dévore, et les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi. Ps.69,9-10

Et le plus grand des prophètes, le Fils de Dieu, notre Seigneur, Jésus-Christ?
Tel que le prophète Esaïe, il a montré son cœur pour le peuple choisi, en lamentant: Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu! Luc 13,34
En parlant avec ses disciples, il les a exhortés : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Jean 15,12-13
Jésus-Christ a aimé jusqu’à la mort, la mort à la croix de Golgotha. Il a accepté de donner sa vie pour sauver chacun de nous, et toute l’humanité, pour nous donner la vie éternelle.

Rentrons en nous-même ! Sommes-nous des hommes – des femmes – de passion ? Avons-nous encore en nous cet amour qui cherche le salut des autres ? Si non, demandons à Dieu de nous donner à nouveau ce zèle, cet amour – car sans amour, il n’y a pas de salut !
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.