Ce verset au milieu du Psaume 126 évoque le retour à Jérusalem du peuple d’Israël après la sombre période de l’exil à Babylone.
L’exil est synonyme de mise à l’écart, de marginalisation, de dépression. On n’a pas un chez soi, on est loin de son pays, on est seul, sans conjoint, sans sœur, sans frère. On est loin des cultes célébrés dans le temple de Jérusalem sous la douce présence de l’Eternel.
Babylone est une ville prospère, mais dure et pleine d’idoles. Les déportés sont mal traités, méprisés, étant des ressortissants d’une nation vaincue.
Mais voilà, le jour du retour du peuple d’Israël est arrivé. Ce que le peuple a rêvé pendant des années, se réalise finalement. Imaginons l’extase des gens qui rentrent chez eux… «La vigne et le figuier sont encore devant la maison. La maison, on va l’arranger. Enfin, on a retrouvé son chez soi. »
Le Psaume décrit ce moment d’extase: Quand l’Éternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui font un rêve. Alors notre bouche était remplie de cris de joie, et notre langue de chants d’allégresse. Alors on disait parmi les nations: l’Éternel a fait pour eux de grandes choses!
Ce peuple qui a vécu sa libération, son retour à la maison, ce peuple sauvé, qui croit vivre un rêve, confirme avec joie que oui…
L’Éternel a fait pour nous de grandes choses; nous sommes dans la joie.
Il est plein de reconnaissance envers son Dieu. Mais il ne s’arrête pas là: Son regard se tourne vers ceux qui n’ont pas encore été libéré. Il ne se contente pas de sa propre délivrance, il pense au salut des autres.
Il commence à intercéder: Éternel, ramène nos captifs, comme des ruisseaux dans le midi!
L’Éternel n’a pas encore terminé son travail. Il y a encore des captifs autour de nous qui ont besoin de retourner à la maison de Dieu. Il y a encore des problèmes qui attendent leur solution. Notre Dieu a encore de grandes choses préparées pour tous ceux qui Le cherchent avec confiance.
Car le Psaume termine par cette promesse:
Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.
