Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

Lors d’un entretien intime avec ses disciples, Jésus leur donne le commandement de s’aimer les uns les autres. Et il ajoute que le plus grand amour est celui de donner sa vie pour ses amis.

Jésus n’avait pas encore donné sa vie pour nous, mais par ces paroles nous comprenons qu’il se préparait déjà pour le sacrifice qu’il allait faire et que même pour lui, Fils de Dieu, c’était seulement par son grand amour pour l’humanité qu’il pouvait être capable de le faire. Laisser sa vie pour le bien d’un autre…. Et en plus, accepter de prendre sur soi-même les iniquités d’un autre… ?

Est-ce que ce sacrifice était une chose facile pour Jésus-Christ? Non, loin de cela. Le récit des évènements à Gethsémané nous montre son état d’âme (Marc 14,33-36): Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. Il leur dit: Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

En Hébreux 5,7-8 nous lisons: C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel.

La grande prophétie en Esaïe 53,2-6 sur le sacrifice nous décrit la souffrance terrible de Jésus: Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage. Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

Quand nous entendons la bonne nouvelle de Jésus-Christ, comment réagissons-nous? Acceptons-nous Jésus-Christ, parce ce que nous avons besoin du pardon de nos péchés? Ou l’acceptons-nous parce qu’on nous dit que notre vie sur cette terre sera meilleure ? C’est vrai, Jésus est venu pour nous sauver et nous délivrer des manigances de l’ennemi. Sachons pourtant que: Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes (1Corinthiens 15,19).

Jésus-Christ est venu pour nous apporter le pardon des péchés et le salut éternel. Sommes-nous conscients de la grandeur de son sacrifice ? Y a-t-il encore des fidèles qui sont prêts à suivre Jésus et lui donner leur vie en échange de la sienne ?

Contemplons l’attitude de l’apôtre Paul. Il était un des plus éminents érudits de son temps. Il aurait pu développer la bonne nouvelle dans un langage sophistiqué, plein de belles paroles, mais il nous explique en 1Corinthiens 2,1-2: Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que

Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié.

Selon Paul, nos belles paroles sont vaines, si elles perdent de vue l’énorme sacrifice de Jésus-Christ – le grand amour qu’il nous a démontré en acceptant de mourir en notre place.

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3,16).