Dans ce chapitre 3, l’apôtre Paul dénonce l’attitude de jalousie parmi les serviteurs de Dieu à Corinthe, en disant que nous tous sommes des collaborateurs et des serviteurs dans l’œuvre de Dieu. Il compare l’œuvre de Dieu à un champ ou à un édifice spirituel. Il explique que son travail a consisté à poser le fondement qui est Jésus-Christ.
Jésus-Christ est le fondement unique et irremplaçable de la vie chrétienne. Tout enseignement, tout ministère doit se baser sur l’œuvre accompli à la croix de Golgotha. Jésus est mort en tant que substitut pour les pécheurs. Sur la croix, il a porté la punition pour le péché des hommes (Esaïe 53,5). Grâce à sa mort et résurrection, le pardon des péchés devient possible.
Encore faut-il qu’une personne accepte ce sacrifice et se rende compte de son énorme valeur. Si quelqu’un est sauvé de la mort par une aide quelconque qu’une autre personne lui apporte, c’est normal qu’il soit reconnaissant. Si cette autre personne subit la mort en le sauvant, sa reconnaissance devrait être d’autant plus grande.
Si par le sacrifice de Jésus-Christ nous sommes réconciliés avec Dieu et délivré de la puissance du mal, si nous recevons la vie éternelle par Son sacrifice d’amour, quelle devrait être notre gratitude envers lui?
Aucune tradition humaine, ni une philosophie, ni une personnalité charismatique ne peut remplacer Son sacrifice à la croix. Sommes-nous conscients de l’immense grandeur du salut?
Dans chaque phase de notre vie, dans n’importe quelle branche de ministère, nous devons toujours nous référer à ce fondement, qui est Jésus-Christ.
Et maintenant, il s’agit de bâtir sur ce fondement.
Dans son épitre, l’apôtre Paul continue en disant (1Corinthiens 3,12-15) : Or on peut bâtir sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou du bois, du chaume ou du torchis de paille. Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature. Si la construction édifiée sur le fondement résiste à l’épreuve, son auteur recevra son salaire; mais si elle est consumée, il en subira les conséquences. Lui, personnellement, sera sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à échapper au feu.“
Est-ce que dans nos églises, on nous enseigne encore que nous faisons partie d’un édifice spirituel ? Que nous bâtissons un édifice spirituel ?
Nous tous, nous bâtissons quelque chose dans la vie: une carrière, une famille, une réputation, une image de soi, etc. Mais Paul nous rappelle que le seul fondement solide et éternel, c’est Jésus-Christ.
Cela signifie que :
– ma valeur personnelle ne repose pas sur mes réussites ou échecs, mais sur ce que Christ dit de moi.
– les décisions importantes (mariage, travail, finances…) doivent s’aligner avec les enseignements de Jésus.
– mon identité profonde est enracinée non dans le regard des autres, mais dans mon union avec Jésus-Christ.
Posons-nous les questions suivantes : Est-ce que je construis ma vie sur la Parole de Dieu ou sur des bases instables comme l’argent, la popularité ou le confort ?
N’oublions pas que :
« Nul ne peut en poser un autre fondement que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ »







