Pardon et guérison

PARDON ET GUERISON

« La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris. » (Jacques 5:14-16)

La guérison est une bénédiction divine
« La guérison divine miraculeuse » est une grâce de Dieu, un bienfait que Dieu accorde sur la base de sa bonté, de sa compassion et de sa miséricorde. C’est la première chose à prendre en considération. Nous y reviendrons.
« La guérison divine miraculeuse » est une œuvre opérée par l’intervention directe de Dieu. Elle peut être accompagnée de la prière, de l’onction d’huile, de l’imposition des mains ou d’autres actes de foi, mais ce ne sont pas ces choses, ni les personnes qui les pratiquent qui guérissent, c’est Dieu lui-même.
« La guérison divine miraculeuse », est différente dans son processus des autres formes de guérisons: intervention des médecins, des chirurgiens ou autres thérapies, dont Dieu peut se servir pour nous secourir lorsque nous sommes malades. Nous ne devons donc pas les négliger et être reconnaissants à l’égard du Seigneur pour toutes les formes de guérisons qu’il utilise, selon sa volonté.
« La guérison divine miraculeuse » est le résultat directe de notre relation avec Dieu, dans la prière et la foi. Il est donc nécessaire que notre démarche auprès du Seigneur soit débarrassée de tout ce qui peut l’entraver.
Prenons un exemple pour illustrer cela: Lorsque l’aveugle Bartimée fut appelé par Jésus afin d’être guéri, l’Evangile précise qu’il jeta son manteau pour se précipiter vers le Seigneur.
Jésus s’arrêta, et dit: Appelez–le. Ils appelèrent l’aveugle, en lui disant: Prends courage, lève–toi, il t’appelle.
L’aveugle jeta son manteau, et, se levant d’un bond, vint vers Jésus. (Marc 10:49)
Je ne veux pas dire que le manteau était « le péché », mais je me sers de cette illustration pour faire comprendre que nous devons rejeter tour ce qui entrave notre élan vers Jésus.
Rejetons donc, nous aussi, tout ce qui nous empêche d’avancer, rejetons le péché qui nous enveloppe si facilement! Courons jusqu’au bout la course qu’on nous propose. Regardons toujours Jésus. (Hébreux 12.1)
Le péché est un obstacle majeur à l’approche de Dieu. Il nous cache la face de Dieu et l’empêche de nous écouter.
Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre.
Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. (Es.59.1/2) – Dieu n’exauce pas les pécheurs. (Jean 9.31)
David dit: « Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur Dieu ne m’aurait pas exaucé. » (Psaume 66.18)
Non seulement le péché dresse un mur de séparation entre Dieu et nous (Es.59.1), mais il produit dans nos cœurs un sentiment de condamnation détruisant notre assurance. (1 Jean 3.18/22)

Nous devons enlever l’obstacle:
Lorsque le péché a fermé l’accès au trône de Dieu…Il n’y a qu’un seul remède: Confesser notre transgression et en demander pardon au Seigneur.
Celui qui cache ses transgressions ne prospère pas, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. (Proverbes 28.13)
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. (1 Jean 1.9; voir aussi Jacques 5.16)
Lorsque nous confessons sincèrement nos péchés à Dieu, nous en recevons le pardon. Alors, le sentiment de culpabilité, la mauvaise conscience, est ôté de notre cœur, comme l’écrit David le psalmiste:
Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; j’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. (Psaumes 32:5)
Nous pouvons alors nous approcher avec assurance du trône de la grâce, le cœur purifié par le sang de Jésus, pour être secourus dans nos besoins.
Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire, dans la présence de Dieu. (Hébreux 10:19) Et puis, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste… (Héb.4.16, 1 Jean 2.1/2)
Confesser notre péché, le rejeter et rechercher la sanctification, est une condition essentielle pour voir la face du Seigneur et être exaucés lorsque nous prions.
« Recherchez la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12,14)
A la lecture de la Bible nous constatons qu’il existe un lien certain entre le pardon et la guérison, une vie sanctifiée et la santé. Cependant, n’oublions pas que les justes peuvent tomber malades et que la maladie n’est pas toujours la conséquence directe d’un péché.

Trois éléments essentiels pour la guérison divine
Dans la pensée de l’association pardon et guérison, il faut définir trois directions du pardon en relation avec la guérison:
. Le pardon de Dieu qui nous est accordé en réponse à notre repentance, la confession de nos péchés, notre foi en Jésus-Christ et notre recherche sincère de la sanctification
. Notre pardon que nous accordons à ceux qui nous ont offensés: sans restriction, accompagné de notre prière en leur faveur. Intercéder pour les coupables
. Le pardon des autres envers nous, qu’ils nous accordent lorsque nous leur demandons pardon des offenses commises à leur encontre.
Nous avons déjà vu que le pardon des péchés et la guérison des maladies sont associés dès les premières relations entre Dieu et Israël en tant que peuple.
Nous allons développer maintenant les trois principes énoncés ci-dessus : Le pardon de Dieu, notre pardon, le pardon des autres.

Le pardon de Dieu
Dans la recherche de la guérison de nos maladies, nous devons être conscients de la place importante que tient le pardon de nos péchés.
– Esaïe 33.24 « Aucun habitant ne dit je suis malade, le peuple de Jérusalem reçoit le pardon de ses péchés. »
– Jérémie 33.6 « Voici je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité…Je les purifierai de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre moi? Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils m’ont offensé. »
– 2 Chroniques 7.14 « Si mon peuple s’humilie .. Je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays. »
– Ps.103.3 « C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies. »
– Ps.107.17/20 On y sous entend le pardon et l’envoie de la parole qui guérit.
– Ps 32.4/5 Celui dont la vigueur n’était plus que sécheresse, confesse son péché, reçoit le pardon et retrouve la santé.
– Jacques 5.14/15 « La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. »
– Jacques 5.16 « Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris. »
Ces quelques textes nous éclairent sur le fait que si nous voulons nous approcher de Dieu pour être secourus, il nous faut reconnaître que sa miséricorde (notre pardon) précède son secours:
Approchons–nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. (Hébreux 4.16)
Il est important de signaler que la conscience du pardon de nos péchés enlève le sentiment de culpabilité pesant sur notre cœur et par cela même intervient de façon certaine dans l’apaisement de notre être entier: spirituel, psychologique et physique, comme un rafraichissement et une restauration complète, selon ce que Jésus dit: « J’ai guéri un homme tout entier… »
C’est une vérité fondamentale que dans ce processus du pardon divin, le sang de Jésus tient la place essentielle. Il est le moyen de notre réconciliation avec Dieu en nous purifiant de tout péché, ôtant l’obstacle principal entre Dieu et nous, nous ouvrant tout grand l’accès au trône de notre Père céleste.
Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons–nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. (Hébreux 10:19)
C’est ainsi que la grâce de Dieu pardonnant nos péchés s’étend à la guérison de nos maladies, comme le proclame le psalmiste:
Mon âme bénis l’Éternel! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, c’est lui qui guérit toutes tes maladies. (Psaume 1O3)

Notre pardon
C’est le deuxième point de notre réflexion. Il est très important que nous comprenions la nécessité de pardonner aux autres le mal qu’ils auraient pu nous faire, car tant que nous ne pardonnons pas aux autres leurs offenses à notre égard, nous fermons notre accès auprès de Dieu.

La dureté du cœur, le manque de miséricorde est un obstacle certain à l’exaucement de nos prières. (Matthieu 18.30: Le serviteur impitoyable – 2 Chroniques 16.7/12: Le roi inflexible)
La rancune, la colère entretenue, les rejetons de l’amertume, empêchent Dieu de nous exaucer. (Lévitique 19.18 – Ephésiens 4.26 – Hébreux 12.15)
Lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. (Marc 11.25).
De même que Christ vous a pardonné, pardonnez vous aussi. (Col 3.13)

Le pardon des autres
Jésus parle de réconciliation avec quelqu’un qui aurait quelque chose contre nous, donc à qui nous aurions manqué par nos paroles ou nos actes et le Seigneur enseigne que nous devons aller vers cette personne pour nous réconcilier, cela sous-entend que nous lui demandions pardon.
Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande.
Accorde–toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison.
Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant. (Matthieu 5,23-26)

C’est une démarche certainement humiliante, mais elle est nécessaire, selon la parole de Jésus. Je sais par expérience qu’il est difficile de s’humilier devant les autres en leur demandant pardon, mais cela est indispensable. Si nous ne le faisons pas, nous restons « en prison », c’est à dire privé de délivrance.

Salut et santé
Ont remarque dans les Écritures, que le salut et la santé, le pardon des péchés et la guérison des maladies, sont souvent associés et cela dès les premières relations entre Dieu et Israël en tant que peuple.
Exode 15.22/27:
 » Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te guérit. »
Dieu fait une première alliance avec son peuple, qu’il vient de libérer de l’esclavage d’Égypte, sur la base de la fidélité envers Lui et la pratique de ses commandements. Dans cette alliance, le Seigneur se présente à son peuple comme l’Éternel qui guérit, « YAVEH-RAPHA ».
C’est la première fois que l’Éternel se révèle sous ce nom « YAHVE-RAPHA »: L’Éternel guérit. Il le fait, ici, en rapport avec une alliance de fidélité réciproque. La guérison est conditionnelle et la maladie apparait comme un châtiment dont est exempt ceux qui observent les lois de Dieu.
Nous retrouvons ce principe dans d’autres passages concernant la relation de fidélité entre Dieu et son peuple :
Exode 23.25: Vous servirez l’Éternel votre Dieu et il bénira votre pain et vos eaux et j’éloignerai toute maladie du milieu de toi.
Cette même promesse est renouvelée en Deutéronome 7,12/15 :
Si vous écoutez…si vous observez…L’Éternel ton Dieu gardera l’alliance et la miséricorde qu’il a juré à tes pères. Il t’aimera et il te bénira…L’Éternel éloignera de toi toute maladie…
Il est intéressant de remarquer dans ces passages le lien certain entre la fidélité, la miséricorde, l’amour de Dieu et sa promesse de bénir son peuple, de le garder en bonne santé, mais aussi la nécessité pour le peuple d’obéir à Dieu.
Il est donc évident qu’une bonne relation entre Dieu et ceux qui le servent est aussi la garantie d’une bonne santé. Les exceptions qui apparaissent dans la Bible, concernant les justes, comme Job et quelques autres, qui ont été en proie à la maladie, sont le plus souvent en rapport avec un combat spirituel mystérieux, dont Dieu connait la raison et l’enjeu et qu’Il finit par révéler à ceux qui ont été frappés. Cependant ces exceptions ne remettent pas en cause le principe divin de Exode 23,25: « Vous servirez l’Éternel votre Dieu et il bénira votre pain et vos eaux et j’éloignerai toute maladie du milieu de toi. »
Jusque là, il s’agit de santé, plus que de guérison et nous savons qu’il est difficile, voir impossible d’être sans reproche vis à vis des lois divines. C’est pourquoi le Seigneur ouvre une possibilité de guérison pour ceux qui ont désobéis, en pardonnant le péché. Et encore faut-il préciser que le châtiment, ou la correction, n’est pas souvent à la mesure de la faute:
L’Eternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté;
Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours;
Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. (Psaume 103:8-10)
Nous allons voir maintenant comment nous pouvons retrouver la santé en revenant vers le Seigneur lorsque nous avons péché.
Déjà, pour Israël sous l’Ancienne Alliance, il y avait un recours auprès de Dieu pour ceux qui péchaient et tombaient malades et on peut dire que la parole que l’Eternel adresse à Salomon renferme la promesse de guérison associée au pardon du péché: « Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple;
si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, – je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » (2 Chroniques 7.14)
Lorsque le peuple de Jérusalem était assiégé par les armées du roi de Babylone, l’Eternel annonce une parole à son prophète Jérémie, concernant la délivrance et là aussi la santé et la guérison se trouvent associées au pardon des péchés: Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité. »
Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël, et je les rétablirai comme autrefois.
Je les purifierai de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre moi, Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils m’ont offensé, Par lesquelles ils se sont révoltés contre moi. (Jérémie 33.6)
Nous retrouvons ce même principe avec la parole annoncée à Israël par le prophète Esaïe: « Aucun habitant ne dit je suis malade, le peuple de Jérusalem reçoit le pardon de ses péchés. » (Esaïe 33.24)
Le roi et psalmiste David avait bien compris cette réalité et nous retrouvons dans ses écrits inspirés la célébration de l’Eternel qui pardonne et guérit:
Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits!
C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies;
C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde;
C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle. (Psaume 103:2-4)
Le psaume 107 apporte un enseignement très précieux concernant la façon dont ceux qui se sont éloignés de Dieu reviennent vers lui et sont rétablis:
Les insensés, par leur conduite coupable et par leurs iniquités, s’étaient rendus malheureux.
Leur âme avait en horreur toute nourriture, et ils touchaient aux portes de la mort.
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, et il les délivra de leurs angoisses;
Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse.
Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme! (Psaume 107,17-21)
Enfin David exprime sa reconnaissance envers le Seigneur pour le pardon de son péché qu’il a confessé et pour sa vigueur retrouvée:
De David. Cantique. « Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné!
Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas d’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude!
Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée;
Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. –Pause.
Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; j’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. –Pause.
Qu’ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront nullement. Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la détresse, Tu m’entoures de chants de délivrance. » (Psaume 32:1-7)
Comme nous le constatons, déjà sous l’Ancienne Alliance, le peuple de Dieu trouvait un recours auprès de l’Eternel son Dieu, pour sa santé, le pardon de ses péchés et la guérison de ses maladies. Non seulement cela, mais le témoignage de la bienveillance et de la fidélité du Seigneur à son égard ne s’est jamais démenti. « YAVEH-RAPHA », l’Éternel qui guérit, est demeuré fidèle.

En ce qui nous concerne aujourd’hui, il y a pour le peuple de la Nouvelle Alliance lê même recours auprès de Dieu, lorsque nous péchons:
La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.
Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui–même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous–mêmes, et la vérité n’est point en nous.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.
Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus–Christ le juste.
Il est lui–même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Résumons:
Si nous savons recevoir avec foi le pardon de Dieu, accorder aux autres notre pardon, reconnaître nos fautes à l’égard des autres, le chemin est alors libre pour accéder au trône du secours divin.
L’essentiel de notre réflexion, c’est que la guérison de nos maladies fait partie de la grâce de Dieu, reçue par la foi en Christ, au même titre que le pardon de nos péchés. Elle est le fait de l’intervention miraculeuse de Dieu. Et dans ce domaine Jésus est sans conteste, le soleil de justice qui se lève sur celui qui croit en lui et ses rayons apportent la guérison. (Malachie 4.2)
C’est par lui et de lui que nous recevons pardon et guérison, salut et santé, vie éternelle et résurrection.
Il y a peut-être un point qu’il faut préciser: c’est que la guérison divine, comme tout ce qui concerne la prière et le secours divin, fait partie de ce domaine spirituel dans lequel il y a plusieurs protagonistes:
. Dieu qui guérit,
. nous qui avons besoin d’être guéris
. le diable qui s’oppose en nous accusant devant Dieu.
Zacharie 3,1 à 5: Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. L’Éternel dit à Satan: Que l’Éternel te réprime, Satan! que l’Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! N’est-ce pas là un tison arraché du feu? Or, Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange. L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Ôtez-lui les vêtements sales! Puis il dit à Josué: Vois, je t’enlève ton iniquité et je te revêts d’habits de fête. Je dis: Qu’on mette sur sa tête un turban pur! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L’ange de l’Éternel était là.
Si nous voulons nous tenir debout avec assurance devant le trône de la grâce de Dieu, il faut que tout acte d’accusation qui pourrait subsister contre nous soit levé. (Colossiens 2.13/15)
Nous ne sommes pas seuls dans ce combat, nous avons un avocat auprès du Père.
1 Jean 2,1/2 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
Étant toujours vivant pour intercéder en notre faveur, il peut « sauver parfaitement » ceux qui s’approchent de Dieu par lui. (Hébreux 7,24/25)
Hébreux 10,19 …nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire
Approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans tous nos besoins. (Hébreux 4.16)