Luc 2,36: Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.

Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Anne, fille de Phanuel, était une contemporaine de Siméon. Elle vivait sous l’occupation de l’Empire romain comme lui. Elle ressentait la même douleur du peuple juif qui était opprimé par les autorités romaines. Bien que veuve et avancée en âge, elle a mis toute sa confiance en l’Eternel. Elle savait que seul Dieu peut délivrer son peuple.

Anne ne se lassait point de supplier Dieu, d’intercéder pour son peuple, de servir Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Tellement elle était entrée dans les plans de Dieu qu’elle a été conduite – comme Siméon – à la rencontre du bébé Jésus, alors que ses parents l’apportaient au temple.

Comment – on se demande – comment a-t-elle pu saisir la portée de ce moment? Comment a-t-elle reconnu le Sauveur du Monde? La réaction de Anne à cette rencontre est remarquable: … « elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem ».

Si nous cherchons les plans de l’Eternel, si nous intercédons pour le peuple de Dieu, nous n’allons pas rater notre rencontre personnelle avec Jésus-Christ – au contraire: nous allons entrer dans le plan parfait de Dieu pour notre vie.